Tòa òle e khiatère
epìane sti mèscia ...
Ce àrtena ...
na màsune.
e' pài kammìa.
E' ràttu mànku.
E' ràttu tìpoti de!
E' ràttune,
e' tos koddhà na kàu' tìpiti,
depòi a kàun mia kònna
epiànnu tri, tessa ...
E kristianè lène:
pào ce i voràzo òli ghenomèni
ce ...
Ah, ja tùo ène pùru!
I trìti 'ttusumà
mìa kristianì èbbiche tris kònne.
Ipe,
es èkkudèo ... khijà lìre, ìpe,
trenta èuro,
a' ta ràtto,
mìa ràtto,
o rùkho en e' n'o piào?
Ebbiche tri
ma triànta èuro.
Ce kànno tris fikùre, ìpe.
Allora, mìa kristianì ...
Ka ja tùo e' pàne plèo sti mèscia.
E' mattènnun.
Ma e' k. d'e' ka os koddhà mànku!
Dègghe, de!
E tus (tos) koddhà pròbbio tinò
na polemìsune.
Ma en ene ka e' tus (tos)koddà, degghe,
en èkhi tìpoti na
na polemìsune en èkhi.
Pu ènna pàne?
A' pài na ghiurèfsi
na polemìsi, sto màstara,
e' su piànni.
E' su piànni
jatì enna kài o kontribbùto,
enn'o dikiarèfsi.
Prìma en ìkhe 'tta pràmata.
Allora a kristianò
appòstu n'u dòki dèka khijà lìre
u t'òddie tri, khìje,
ma es èkanne khìje
o rèdo de!,
però màttenne.
Ka sìmberi e' ta sòzu piài,
e' ta sòzu piài
... an 'e pètti
avòja na kkudèfsi!
Pròbbio ìu ène.
Avant, toutes les filles
allaient chez (la maîtresse) une patronne...
Et maintenant...
pour apprendre
aucune n'y va.
Elles ne cousent pas non plus,
elles ne cousent rien, non !
Elles ne cousent pas,
elles n'ont envie de rien faire,
et puis si elles font une jupe
elles (en) prennent trois...
Les femmes disent :
je vais et je l'achète toute faite
et ... en avant!
Ah, pour cela aussi
Mardi {= jour de marché}, près d'ici,
une femme a pris trois jupes.
Elle disait :
je les paie trente mille lires , disait-elle.
trente euros,
si je les couds,
une je la couds,
le tissu je ne dois pas l'acheter ?
Elle (en) a pris trois
(avec) pour trente euros...
Et je fais trois (fois) belle figure, disait-elle.
Alors, une femme....
Pour cela elles ne vont plus chez la maîtresse,
elles n'apprennent pas.
Mais ce n'est pas qu'elles aient envie non plus !
Non, non !
Cela ne (colle) va vraiment à personne
de travailler,
mais ce n'est pas que ça ne leur (colle) va pas, non,
il n'y a rien à...
à travailler il n'y a rien.
Où faut-il qu'elles aillent ?
Si tu vas demander
à travailler, chez (le maître) un patron,
il ne te prend pas.
Il ne te prend pas
parce qu'il faut qu'il (fasse) paie la contribution,
tu dois le déclarer.
Avant il n'y avait pas ces choses,
alors une personne
au lieu qu'il lui donne dix mille lires
il lui (en) donnait trois, mille,
mais il les faisait, mille,
le garçon, non !
Mais il apprenait,
mais aujourd'hui ils ne peuvent pas les prendre,
ils ne peuvent pas les prendre
... s'il devait tomber
tu en aurais, à payer.
Vraiment, c'est ainsi.