Erikordeo evò o Marati. O ... pos ìgue o Marati o ciuri? Don Nikola. Don Nikola Marati ecimpì, ma cio ikhe spazio de! Allora cio èkame allèpoka o frea, èkame. Ce pìane ... Evò ìmone già pleo mali, ma ia prima j'e funtane en imo makà tosso mali. Ce pìane ce piànnane nerò. Cio m'os trainu ka fòrtonne epiànnane itte butte fse nerò edìane a prama, kkutèane, en efsero posso. Eh, oli i Katumberea ka pia m'e menze en èbbianne a sordo, epiànnane ole nerò. Ce pìane me menze, m'u kapasunu, toa kapasuni ìguane. Allora cio ìstike sti finestra, tori o gheno ka pia ce erkato, ka pia c'erkato pu cimpì sto Marati, de, ìstike sti fenestra ce fònaze cie ka nnòrize, de, peresèmpiu i bonànima mana mu: "Rosaria, Rosaria, veni quai". "Ce kumandi padrunu ..." "Ce dicene a Martanu?" "Dicene ku stai sempre bonu ku quistu ka facisti." Ce kherèato cio, me spiegu, ka èddie tosso nerò es kristianè. Su leo, cie m'e vutti ... Ekkutèato. Ekkutèato, perké poi cini eddiavènnane es Martana ce puru pìane pulonta i menza mia menza nerò pìane pulonta. Ma as kristianè apu sti Kamberea ka pìane ce piànnane nerò en èbbike mai a sordo, epiàkane posso telùsane basta ka fidèaso n'o gualisi c'eguali. Dùnkue tua ta rikordeo ola evò. Ce ti ikhe poi, o pilàccio ikhe na piai o nerò? Eh, nde, nde, èvale u rubinettu es to tikho, us èvale iu makreo, cini m'o traino ìane ena pleo mea ce mbeja ec' es ti vutti, eh, dekoste èvale o rubinetto na piàkune m'e menze. Ka emì arte abitèamo pròbbio ecisimùddhia ce pìamo depoi sto Marati.
Je me souviens moi de Marati. Le ... comment s’appelait-il le père Marati ? Don Nicola. Don Nicola Marati là derrière, mais il avait de l'espace lui! Alors celui-là il a fait à cette époque un puits, il l'a fait. Et ils allaient ... Moi j'étais déjà plus grande mais c'était avant les fontaines, je n'étais pas vraiment tellement grande. Et ils allaient et ils tiraient de l'eau. Celui avec les carrioles qui chargeait ils prenaient des tonneaux d'eau ils donnaient quelque chose, ils payaient, je ne sais combien. Eh, toute Catumberea allait avec les cruches il ne prenait pas un sou, elles puisaient toutes de l'eau. Et elles allaient avec les cruches, avec des grandes cruches, des "capasuni" disait-on alors. Alors celui-là il était à la fenêtre, il voyait les gens qui allaient et venaient, qui allaient et venaient derrière Marati, n'est-ce pas il restait à la fenêtre et appelait celles qu'ils connaissait par exemple ma pauvre mère : "Rosaria, Rosaria, viens ici". "qu'est-ce que tu ordonnes, patron ..." "Qu'est-ce qu'on dit à Martano?" "On dit que tu sois toujours bien pour ce que tu as fait." Et il se réjouissait, je m'explique, qu'il donnait tant d'eau aux gens. Je te dis, celles avec les tonneaux ... Il se faisait payer. Il se faisait payer, parce que en suite ils passaient par Martano et ils allaient en vendant l'eau au détail une cruche d'eau ils allaient vendre. Mais des gens de Catumberea qui allaient prendre de l'eau il n'a jamais pris un sou, ils ont pris autant qu'ils voulaient, il suffisait d'être capable de la transporter et tu la prenais. Donc ces choses je me les rappelle toutes moi. Et qu'y avait-il ensuite, une vasque d'où on puisait de l'eau? Eh, non, non, il mit des robinets sur le mur il les a mis ainsi en longueur ceux avec les carrioles il y en avait un plus grand qui versait dans le tonneau, eh, à côté il mit un robinet pour prendre avec les cruches. Nous qui habitions exactement là tout près nous allions ensuite chez Marati.