Fortìa j'o fsomì fortìa 

Ekho stennù ka na kai spirì fsomì
ìkhe na pai na kofsi tu vatu.
Eh, na kofsi tu vatu, allora!
Evò ekho stennù o ciùri mu,
ìbbionna kammia forà ...
Si, si, si ìu ekànnane.
Ekànnane dio trìa fortìa
a fortònnane es ena es ena
depoi a pèrnane essu
depoi motti ìkha na kame fsomì
epèrna cie.
Ikhe forè ka piànnane
ce èrkato kalò o fsomì,
ikhe forè ka e' pianna mapale
ce i piànnane m'o furnari
ka lene ka o furnari u t'òkame o fsomì fiàkko.
Iane ka cì 'n ìkhe makà lumera na termani
ce èrkato fiàkko o fsomì.

Des fagots pour le pain

Je me souviens que pour faire un peu de pain
on devait aller couper des ronces.
Eh, couper des ronces, alors!
Je me souviens mon père,
j'allais quelque fois ...
Oui, oui, oui, ainsi faisaient-ils.
Ils faisaient deux-trois fagots
ils les chargaient un à un
puis ils les portaient à la maison
ensuite quand ils devaient faire du pain
ils portaient ceux-là.
Des fois ils brûlaient
et le pain venait bien,
des fois ils ne brûlaient pas
et ils s'en prenaient au boulanger
et ils disent que le boulanger leur a mal fait le pain.
C'était qu'il n'y avait pas de feu pour chauffer
et le pain venait mal.

Voix : Anonymes et Giuseppe Traduction littérale

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