Ekho stennù ka na kai spirì fsomì ìkhe na pai na kofsi tu vatu. Eh, na kofsi tu vatu, allora! Evò ekho stennù o ciùri mu, ìbbionna kammia forà ... Si, si, si ìu ekànnane. Ekànnane dio trìa fortìa a fortònnane es ena es ena depoi a pèrnane essu depoi motti ìkha na kame fsomì epèrna cie. Ikhe forè ka piànnane ce èrkato kalò o fsomì, ikhe forè ka e' pianna mapale ce i piànnane m'o furnari ka lene ka o furnari u t'òkame o fsomì fiàkko. Iane ka cì 'n ìkhe makà lumera na termani ce èrkato fiàkko o fsomì.
Je me souviens que pour faire un peu de pain on devait aller couper des ronces. Eh, couper des ronces, alors! Je me souviens mon père, j'allais quelque fois ... Oui, oui, oui, ainsi faisaient-ils. Ils faisaient deux-trois fagots ils les chargaient un à un puis ils les portaient à la maison ensuite quand ils devaient faire du pain ils portaient ceux-là. Des fois ils brûlaient et le pain venait bien, des fois ils ne brûlaient pas et ils s'en prenaient au boulanger et ils disent que le boulanger leur a mal fait le pain. C'était qu'il n'y avait pas de feu pour chauffer et le pain venait mal.